Le dégu

Le dégu a besoin de beaucoup d’attention. Les interactions avec l’humain sont importantes et il ne doit pas être laissé en cage trop longtemps. Idéalement, il faudrait prévoir consacrer au moins deux heures par jour au dégu.

Mâle ou femelle font d’excellents compagnons.

Le dégu produit peu d’urine et ses selles sont petites et sèches. Le nettoyage de la cage est donc facilité.

Idéalement, on adopte plus d’un dégu bébé (6 à 8 semaines) ou adulte. Cependant, certaines règles s’appliquent sur le choix des sujets afin d’éviter les conflits. Chez cette espèce, c’est la femelle qui est dominante et un ordre hiérarchique se crée rapidement dans un couple ou un groupe. Les associations faciles sont :

• Les femelles d’une même portée n’ayant jamais été séparées;
• Les femelles inconnues de 8 semaines ou moins;
• Les mâles d’une même portée, castrés;
• Le mâle et la femelle.

Tenter de faire cohabiter des femelles adultes inconnues ou des mâles adultes inconnus est très risqué. Le taux de succès est faible.

Évaluer la santé

Un dégu en santé a les yeux brillants, son museau est propre et son pelage est lustré. Aucune zone sans poils n’est présente sur son corps. Si au moins un dégu du groupe fait des bruits respiratoires ou éternue, il y a un problème.

Évaluer le caractère 

Un bon individu est curieux quand on lui présente la main. Il vient renifler les doigts et accepte les caresses. Idéalement, on choisit un dégu calme et qui accepte de se faire manipuler sans tenter de mordre.

Déterminer le sexe

Chez le mâle, la distance entre l’anus et l’organe sexuel est environ deux fois plus grande que chez la femelle. Chez le mâle adulte, les testicules sont visibles.

La cage idéale pour le dégu possède plusieurs paliers et est faite en hauteur. Elle doit aussi être à l’épreuve des évasions. Le dégu gruge beaucoup et les fonds de cage en plastique sont souvent percés. Une inspection régulière est nécessaire. Un grand aquarium avec couvercle grillagé peut également être utilisé.

Des petites branches de pommier à gruger (vendues en animalerie) sont grandement appréciées

Le dégu est de nature nerveuse et timide, mais quand il a été bien sociabilisé en jeune âge, il apprécie beaucoup le contact avec l’humain. Il s’attache sincèrement à son maître. Tout comme le cochon d’Inde, il vocalise beaucoup pour communiquer.

Il adore creuser et il projette le substrat de sa cage loin derrière lui. Ce comportement devient quelque peu agaçant quand il est hébergé dans une cage grillagée.

• Bain de sable quotidien;
• Taille de griffes au besoin.

• Moulée pour chinchilla;
• Foin sec à volonté (éviter la luzerne);
• Légumes en petite quantité (gâteries).

Éviter les moulées pour dégus contenant des graines et des grains. Le dégu est herbivore, non granivore. Ce type de diète mène éventuellement à des problèmes de santé.

• Problèmes dentaires : il arrive que les dents du dégu allongent anormalement. Des pointes se forment sur les molaires et blessent l’intérieur des joues ou la langue. Les incisives peuvent elles aussi devenir trop longues. Sans les soins appropriés, des complications surviennent : infection, abcès, perte de poids, déshydratation, décès. La douleur est aussi importante. Les premiers signes d’un problème dentaire sont subtils : l’animal choisit de la nourriture moins dure, le tour de sa bouche puis sont menton deviennent mouillés, il perd du poids. Une attention vétérinaire rapide diminue les risques de complication. L’allongement anormal des dents ne se guérit pas, il se contrôle seulement. Des tailles fréquentes sont nécessaires.
• Obésité : il survient chez les individus nourris aux graines et aux grains. Un diabète peut également se déclarer.
• Alopécie (zone sans poils) : Toute perte de poils doit être évaluée par le médecin vétérinaire, car la teigne est un problème fréquent chez les dégus. Si l’absence de poils n’est pas associée à de la teigne, il est possible que ce soit d’autres dégus dominants qui rasent les poils d’un subordonné ou que ce soit le dégu lui-même qui rase ses poils en réaction à un stress.