L'Ordre

Rage du raton laveur – opération de vaccination en Montérégie et en Estrie

Rage du raton laveur – opération de vaccination en Montérégie et en Estrie

Depuis décembre 2024, plusieurs nouveaux cas de rage ont été confirmés chez des ratons laveurs en Estrie et en Montérégie.

Le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs a procédé à plusieurs opérations de vaccination des animaux sauvages afin de limiter la propagation de la rage du raton laveur au Québec et de protéger la population humaine. Une troisième opération de vaccination aura lieu cet automne. La zone visée pour cette opération de vaccination a été choisie en raison de l’important risque d’émergence d’un nouveau foyer de rage du raton laveur à proximité de Stanstead, en Estrie. Depuis août 2025, sept cas ont été découverts chez des ratons laveurs dans les municipalités de Stanstead, Ogden et Stanstead-Est, au Québec. L’objectif de l’opération est de limiter les risques que la rage du raton laveur ne se propage vers Coaticook et Sherbrooke, en Estrie.  

 

Opération de contrôle : épandage d’appâts vaccinaux 

L’épandage sera réalisé, du 23 au 31 octobre 2025, dans les zones boisées, sur les berges des cours d’eau, en bordure des champs agricoles et des bâtiments abandonnés et aux abords des poubelles. Des équipes du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs parcourront un territoire de 1 600 km2 pour épandre près de 134 000 appâts vaccinaux. 

 

Consultez l’avis d’épandage pour connaître les détails de l’opération et les conseils à transmettre à la population en présence d’appâts vaccinaux. 

 

Consignes à respecter pour limiter les risques de transmission de la maladie à l’humain et les risques de propagation sur le territoire 

  • Si vous avez été mordu ou griffé par un animal ou si vous avez été en contact avec sa salive, nettoyez la plaie (même si elle est en apparence mineure) avec de l’eau et du savon pendant 10 à 15 minutes, puis communiquez rapidement avec Info-Santé 811 afin d’obtenir le suivi médical adéquat. S’il s’agit d’un animal domestique, notez les coordonnées de son propriétaire afin d’évaluer le risque que l’animal soit porteur de la rage. 
  • N’approchez jamais un animal inconnu, même s’il a l’air inoffensif et qu’il est en apparence sain, car celui-ci pourrait vous mordre et vous transmettre la rage. Un animal peut être porteur de la maladie et développer des symptômes plusieurs jours ou semaines après avoir été infecté.

  • Évitez de déplacer des animaux importuns ou qui semblent orphelins, car vous pourriez propager la rage. Actuellement, il est interdit de déplacer ou de relocaliser les ratons laveurs, les mouffettes rayées, les renards gris et roux ainsi que les coyotes et leurs hybrides, lorsqu’ils sont vivants, sur le territoire des municipalités situées autour des cas connus de rage du raton laveur.

 

Si vous êtes propriétaire d’un animal domestique, consultez un vétérinaire pour :

  • faire vacciner vos chiens ou vos chats contre la rage et maintenir leur vaccination à jour;  
  • déterminer s’il est pertinent de faire vacciner vos autres animaux qui vont à l’extérieur (p.ex.: les animaux d’élevage); 
  • déterminer le risque de transmission de la rage si votre animal a été en contact avec un animal sauvage ou s’il présente lui-même des signes de la maladie. 

Rappel : signaler les animaux suspects 


La population est invitée à signaler les ratons laveurs, les mouffettes et les renards morts ou qui semblent désorientés, blessés, anormalement agressifs ou paralysés. Pour signaler la présence de ces animaux suspects, composez le 1 877 346-6763 du lundi au vendredi, de 8 h 30 à 16 h 30, ou remplissez le formulaire disponible en tout temps en ligne au Québec.ca/rageduratonlaveur. 

 

Si un raton laveur, une mouffette ou un renard est transporté par mégarde (p. ex. : transport de marchandises) et qu’il provient d’une autre province ou d’un autre pays, il est aussi important de le signaler. L’animal pourrait être porteur de la rage même s’il a l’air en santé. Il ne faut surtout pas le relâcher dans la nature. 

 

Source : Ministère de l'Environnement, de la Lutte contre les Changements climatiques, de la Faune et des Parcs